un
réseau fort
de ses
communautés

PLAN DE LUTTE À LA PAUVRETÉ

LE PL71 : À QUAND UNE VÉRITABLE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ


Avec la crise sociale qui frappe le Québec, la TNCDC se serait attendu à beaucoup plus du projet de loi 71 visant à réformer le régime d’assistance sociale! Nous avons donc fait parvenir un mémoire sur le PL71 pour dénoncer ses lacunes et pour appuyer les revendications du Collectif pour un Québec sans pauvreté et du Front commun des personnes assistées sociales du Québec. Le Québec est KO : il est temps d’agir!

LA FINANCE SOLIDAIRE

Des outils à découvrir pour soutenir l’action collective concertée

Depuis 2015, le gouvernement du Canada a établi une Stratégie canadienne d’innovation sociale et de finance sociale1.Dans le cadre de cette stratégie, on annonçait en 2018 le déploiement d’un fonds de finance sociale de près de 755 millions de dollars et la création du programme de préparation à l’investissement (PPI), pour permettre aux organismes de bienfaisance et aux entreprises à vocation sociale de se préparer pour recevoir et bénéficier de ces fonds. En 2023, le gouvernement annonçait que ces fonds seraient administrés, au Québec, par CAP finance, le réseau de la finance solidaire et responsable au Québec. 

Forte de son positionnement sur l’innovation sociale qui réitère que, dans une perspective de transformation sociale, l’innovation sociale est naturellement communautaire, il s’agissait pour la TNCDC d’une suite logique et d’un momentum à saisir pour se positionner à l’égard de la finance sociale. C’était l’occasion pour le réseau de positionner les actrices et acteurs de l’action communautaire face à l’arrivée de nouveaux leviers financiers susceptibles de soutenir des initiatives d’innovation sociale portées par le communautaire…

Mémoire travail social

Le travail social comme levier de transformation sociale

À la question d’introduction des états généraux du travail social « Comment le travail social pourra-t-il répondre de manière engagée aux enjeux et aux besoins de la société québécoise en constante évolution et transformation ? », la TNCDC avance la réponse : en conjuguant les efforts de l’action communautaire et du travail social de façon large, notamment en favorisant une influence mutuelle entre la discipline et le milieu communautaire, mais aussi en favorisant l’appropriation du pouvoir d’agir par les membres de la profession afin qu’ils soient de réels vecteurs de changement social sur les enjeux actuels nécessitant une intervention afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale au Québec.

 

Mémoire plan de lutte contre la pauvreté

entre responsabilité publique et prise en charge collective : un équilibre à atteindre pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale

Lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale est un choix de société, une responsabilité publique et collective. Le réseau des corporations de développement communautaire (CDC) considère que le gouvernement du Québec a un rôle de premier plan à jouer dans cette lutte. Par le biais de ce mémoire déposé dans le cadre de la consultation publique pour l’élaboration du quatrième plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la TNCDC réclame des mesures structurantes qui ont un réel impact sur les conditions de vie des personnes. La prise en charge collective ne peut, à elle seule, avoir un impact significatif et durable sur les causes de la pauvreté et de l’exclusion sociale.


Le réseau des CDC croit que le développement social est un moyen de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale sur les territoires, pour peu que la finalité de l’action collective concertée soit l’amélioration des conditions de vie des individus en tenant compte des réalités particulières des plus vulnérables. Étant impliqué de très près dans le déploiement des Alliances pour la solidarité, le réseau des CDC recommande plus spécifiquement des actions applicables à ce levier, correspondant à la mesure 11 du PAGIEPS.


Le Gouvernement du Québec a la possibilité de créer un prochain Plan d’action gouvernemental meilleur que son prédécesseur en matière de lutte à la pauvreté et d’exclusion sociale. Les principes qui guident le choix des mesures aux personnes devront faire écho à la Loi, c’est-à-dire viser la réduction des inégalités sociales et l’amélioration des conditions économiques des plus vulnérables.

Mémoire prébudgetaire

UNE ANNÉE CHARNIÈRE POUR LA LUTTE À LA PAUVRETÉ ET L’EXCLUSION SOCIALE

Le 13 décembre dernier marquait le 20e anniversaire de l’adoption à l’unanimité de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Un des acquis de cette loi est de doter le Québec de plans d’action intersectoriels gouvernementaux pour permettre une action directe sur les causes de la pauvreté au Québec et sur les moyens d’y faire face collectivement. Or, le 3e plan de lutte à la pauvreté, le « Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale » vient à échéance au 31 mars 2023.

Ainsi, l’année 2023-2024 sera une année charnière pour renouveler l’engagement du gouvernement du Québec envers la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Cela est d’autant plus vrai que les personnes en situation de vulnérabilité sont de plus en plus nombreuses et que les enjeux sociaux se sont complexifiés dans la dernière année. Le contexte inflationniste et la pression qui en résulte sur le coût de la vie empêchent de plus en plus de ménages de répondre à leurs besoins de base : se nourrir, se loger, se déplacer. Il est d’ailleurs difficile pour les populations vulnérables d’avoir accès aux services dont ils ont besoin. Les groupes communautaires peinent à répondre à la demande grandissante alors que les organisations elles-mêmes, incapables de demeurer attractives sur le marché du travail, font face à la rareté de la main-d’oeuvre.

En somme, la TNCDC souhaite adresser au ministère des Finances l’importance de s’attaquer aux enjeux de lutte à la pauvreté en soutenant financièrement des mesures structurantes pour répondre aux besoins urgents des populations les plus vulnérables.

Pour une représentativité effective

En étant au cœur des milieux de vie partout au Québec, les organismes communautaires autonomes et leurs CDC ont une vision concrète et une lecture juste des populations les plus vulnérables. Les CDC sont ainsi aux premières loges des dynamiques territoriales de concertation et de mobilisation pour la prise en compte des besoins des communautés. Si un changement de délimitation des circonscriptions peut avoir l’air anodin à première vue, il peut, à certains endroits, venir fragiliser la démocratie, par exemple en restreignant la participation citoyenne ou en  limitant l’accès à des services de proximité et peut ainsi créer de réels problèmes notamment au niveau du sentiment d’appartenance à une communauté.

MÉmoire prébudgétaire 2022-2023

Pour réaliser pleinement sa mission, le réseau des CDC nécessite, dès 2022-2023, un financement additionnel de 8,7 millions $.

Un tel montant permettrait aux CDC de rattraper le manque à gagner des 20 dernières années, de bonifier leurs d’interventions dans les communautés et de répondre à la hausse des besoins.

Cette reconnaissance financière vise à :

+ Permettre aux CDC de réaliser leur travail en fonction des dix volets d’intervention ;

+ Assurer la participation des CDC dans leur territoire d’appartenance ;

+ Favoriser un développement harmonieux des communautés.


Énoncé de vision collective et positionnement du réseau sur la question de l’innovation sociale

L’innovation sociale est une notion à la mode ces temps-ci, qui a tendance à être restreinte à l’impact social d’initiatives économiques ou technologiques, incarnées par des entrepreneurs sociaux charismatiques.

Dès lors, l’aspect transformationnel de l’innovation sociale semble être évacué du discours public et des acteurs incontournables de l’innovation sociale, que sont les mouvements sociaux et l’action communautaire autonome, en général, sont trop souvent absents du débat.

À travers cet énoncé de positionnement, le réseau des CDC a souhaité se réapproprier ce concept pour démontrer que l’innovation sociale, dans une perspective de transformation sociale, est naturellement communautaire.

En explicitant l’aspiration sociale qui anime les initiatives mises en place par les acteurs communautaires, en détaillant les processus collectifs déployés pour y parvenir et en mettant de l’avant les changements sociaux auxquelles ces initiatives participent, la TNCDC veut faire la démonstration que l’innovation sociale est inscrite dans l’ADN de l’action communautaire autonome.

Mémoire prébudgétaire

populations vulnérables, crise du logement, ressources épuisées : il est urgent d'agir

De par son enracinement dans 69 communautés, la TNCDC détient une vision globale des enjeux sociaux qui émergent, perdurent ou s’intensifient dans les communautés du Québec. Les Corporations de développement communautaire ont partagé plusieurs constats dont l’augmentation importante des besoins des personnes les plus vulnérables, l’impact grandissant de la crise du logement et de la problématique de l’itinérance, le tout dans un contexte où les ressources communautaires sont à bout de moyens. Ces constats qui émanent du terrain à une intensité et fréquence de plus en plus grande, amènent la TNCDC à être véritablement préoccupée et inquiète de la situation sociale au Québec.

Le réseau des CDC s’est penché sur différentes revendications, mais aussi sur des solutions et mesures possibles qui seraient structurantes pour le milieu communautaire et, surtout, qui pourraient améliorer les conditions de vie des personnes les plus vulnérables. Par ce mémoire, on souhaite faire connaître ces recommandations, d’une part auprès du ministre des Finances afin d’alimenter les travaux en vue du budget gouvernemental 2024-2025, mais aussi auprès de la ministre responsable de l’Action communautaire et de la Solidarité sociale.

 

Mémoire travail social

Le travail social comme levier de transformation sociale

À la question d’introduction des états généraux du travail social « Comment le travail social pourra-t-il répondre de manière engagée aux enjeux et aux besoins de la société québécoise en constante évolution et transformation ? », la TNCDC avance la réponse : en conjuguant les efforts de l’action communautaire et du travail social de façon large, notamment en favorisant une influence mutuelle entre la discipline et le milieu communautaire, mais aussi en favorisant l’appropriation du pouvoir d’agir par les membres de la profession afin qu’ils soient de réels vecteurs de changement social sur les enjeux actuels nécessitant une intervention afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale au Québec.

 

Mémoire plan de lutte contre la pauvreté

entre responsabilité publique et prise en charge collective : un équilibre à atteindre pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale

Lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale est un choix de société, une responsabilité publique et collective. Le réseau des corporations de développement communautaire (CDC) considère que le gouvernement du Québec a un rôle de premier plan à jouer dans cette lutte. Par le biais de ce mémoire déposé dans le cadre de la consultation publique pour l’élaboration du quatrième plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la TNCDC réclame des mesures structurantes qui ont un réel impact sur les conditions de vie des personnes. La prise en charge collective ne peut, à elle seule, avoir un impact significatif et durable sur les causes de la pauvreté et de l’exclusion sociale.


Le réseau des CDC croit que le développement social est un moyen de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale sur les territoires, pour peu que la finalité de l’action collective concertée soit l’amélioration des conditions de vie des individus en tenant compte des réalités particulières des plus vulnérables. Étant impliqué de très près dans le déploiement des Alliances pour la solidarité, le réseau des CDC recommande plus spécifiquement des actions applicables à ce levier, correspondant à la mesure 11 du PAGIEPS.


Le Gouvernement du Québec a la possibilité de créer un prochain Plan d’action gouvernemental meilleur que son prédécesseur en matière de lutte à la pauvreté et d’exclusion sociale. Les principes qui guident le choix des mesures aux personnes devront faire écho à la Loi, c’est-à-dire viser la réduction des inégalités sociales et l’amélioration des conditions économiques des plus vulnérables.

Mémoire prébudgetaire

UNE ANNÉE CHARNIÈRE POUR LA LUTTE À LA PAUVRETÉ ET L’EXCLUSION SOCIALE

Le 13 décembre dernier marquait le 20e anniversaire de l’adoption à l’unanimité de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Un des acquis de cette loi est de doter le Québec de plans d’action intersectoriels gouvernementaux pour permettre une action directe sur les causes de la pauvreté au Québec et sur les moyens d’y faire face collectivement. Or, le 3e plan de lutte à la pauvreté, le « Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale » vient à échéance au 31 mars 2023.

Ainsi, l’année 2023-2024 sera une année charnière pour renouveler l’engagement du gouvernement du Québec envers la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Cela est d’autant plus vrai que les personnes en situation de vulnérabilité sont de plus en plus nombreuses et que les enjeux sociaux se sont complexifiés dans la dernière année. Le contexte inflationniste et la pression qui en résulte sur le coût de la vie empêchent de plus en plus de ménages de répondre à leurs besoins de base : se nourrir, se loger, se déplacer. Il est d’ailleurs difficile pour les populations vulnérables d’avoir accès aux services dont ils ont besoin. Les groupes communautaires peinent à répondre à la demande grandissante alors que les organisations elles-mêmes, incapables de demeurer attractives sur le marché du travail, font face à la rareté de la main-d’oeuvre.

En somme, la TNCDC souhaite adresser au ministère des Finances l’importance de s’attaquer aux enjeux de lutte à la pauvreté en soutenant financièrement des mesures structurantes pour répondre aux besoins urgents des populations les plus vulnérables.

Pour une représentativité effective

En étant au cœur des milieux de vie partout au Québec, les organismes communautaires autonomes et leurs CDC ont une vision concrète et une lecture juste des populations les plus vulnérables. Les CDC sont ainsi aux premières loges des dynamiques territoriales de concertation et de mobilisation pour la prise en compte des besoins des communautés. Si un changement de délimitation des circonscriptions peut avoir l’air anodin à première vue, il peut, à certains endroits, venir fragiliser la démocratie, par exemple en restreignant la participation citoyenne ou en  limitant l’accès à des services de proximité et peut ainsi créer de réels problèmes notamment au niveau du sentiment d’appartenance à une communauté.

MÉmoire prébudgétaire 2022-2023

Pour réaliser pleinement sa mission, le réseau des CDC nécessite, dès 2022-2023, un financement additionnel de 8,7 millions $.

Un tel montant permettrait aux CDC de rattraper le manque à gagner des 20 dernières années, de bonifier leurs d’interventions dans les communautés et de répondre à la hausse des besoins.

Cette reconnaissance financière vise à :

+ Permettre aux CDC de réaliser leur travail en fonction des dix volets d’intervention ;

+ Assurer la participation des CDC dans leur territoire d’appartenance ;

+ Favoriser un développement harmonieux des communautés.


Énoncé de vision collective et positionnement du réseau sur la question de l’innovation sociale

L’innovation sociale est une notion à la mode ces temps-ci, qui a tendance à être restreinte à l’impact social d’initiatives économiques ou technologiques, incarnées par des entrepreneurs sociaux charismatiques.

Dès lors, l’aspect transformationnel de l’innovation sociale semble être évacué du discours public et des acteurs incontournables de l’innovation sociale, que sont les mouvements sociaux et l’action communautaire autonome, en général, sont trop souvent absents du débat.

À travers cet énoncé de positionnement, le réseau des CDC a souhaité se réapproprier ce concept pour démontrer que l’innovation sociale, dans une perspective de transformation sociale, est naturellement communautaire.

En explicitant l’aspiration sociale qui anime les initiatives mises en place par les acteurs communautaires, en détaillant les processus collectifs déployés pour y parvenir et en mettant de l’avant les changements sociaux auxquelles ces initiatives participent, la TNCDC veut faire la démonstration que l’innovation sociale est inscrite dans l’ADN de l’action communautaire autonome.