En plus de faire face à l’augmentation des demandes dans un contexte général d’essoufflement, les organismes communautaires sont, comme la population, victimes des aléas du marché immobilier. Le gouvernement l’a reconnu, notamment en incluant une mesure spécifique dans le Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire visant à soutenir les infrastructures communautaires. En attendant des programmes qui répondent à leurs besoins, les organismes communautaires font face à une hausse marquée de loyers commerciaux, conjuguée à une difficulté de maintenir les ententes avantageuses avec le milieu institutionnel pour une pléthore de raisons. Il n’y a qu’à nommer la reprise d’immeuble du centre de services scolaires de Montréal pour comprendre les impacts de ce genre de décision sur l’accès aux organismes et la capacité même de ces derniers à remplir adéquatement leur mission dans des locaux adéquats. Dans ce contexte, les organismes communautaires tentent de développer eux-mêmes des projets immobiliers qui répondent à leurs besoins.
Découvrez le positionnement de la TNCDC sur la question des locaux communautaires