À partir de la fin des années 1980, les organismes communautaires sont de mieux en mieux organisés, et la Commission Rochon, chargée de réformer le système sociosanitaire public, a donné un élan à leur coproduction du développement social en reconnaissant aux organismes communautaires une « aptitude à mettre en lumière des problèmes mal connus ou ignorés » et une « volonté de participer activement à la définition des besoins et à l’élaboration des programmes, des politiques et des orientations gouvernementales ».
La demande des organismes pour une participation plus significative non seulement à la coproduction des politiques sociales mais aussi à leur coconstruction particulièrement en regard de leur dimension préventive se renforce au cours des années 1990. Un virage partenarial mène à l’adoption en 2001 d’une politique gouvernementale de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire intitulée L’action communautaire : une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec. » Mais qu’en est-il aujourd’hui du développement social, qu’on le nomme comme tel ou encore développement des communautés, développement intégré, local, territorial,
etc. ?